Introduction
Le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, a "lancé l'idée d'un couvre-feu ciblé sur des mineurs délinquants" de moins de 13 ans, mardi 3 novembre au soir, à Paris lors des "rencontres de Beauvau" organisées avec des élus de la majorité présidentielle. " La part des mineurs dans la délinquance a augmenté de près de 5 % en un an, pour atteindre 18 %", a assuré le ministre, en ajoutant que cette délinquance des mineurs était également "de plus en plus violente, avec l'apparition d'armes blanches et d'armes létales". Elle est par ailleurs "de plus en plus jeune", a-t-il souligné.
Selon les statistiques policières "48 % des personnes identifiées comme membres d'une bande violente sont des mineurs", a relevé le ministre de l'intérieur. En outre, a-t-il avancé, "ces mineurs délinquants sont de plus en plus jeunes : sur les 2 500 personnes formellement identifiées" à ce jour "comme faisant partie d'une bande violente, 11 % ont moins de 13 ans". Dans l'idée d'un couvre-feu lesmineurs ne peuvent pas sortir seul le soir,
Ces dernières années, les jeunes mineurs sont de plus en plus impliqués dans la délinquance et dans les phénomènes de bandes. Nous nous rappelons encore les émeutes qui ont lieu à Paris en 2005. Le 27 Octobre 2005, trois jeunes se réfugient et se cachent dans un transformateur à haute tension à Clichy-sous-bois, petite ville de la banlieue parisienne. Deux d’entre eux meurent électrocutés et le troisième est grièvement blessé. L’ambiguïté plane sur l’incident, à savoir que les jeunes auraient été poursuivis par des policiers. Le soir même, des violences éclatent. Dans les jours qui suivent, elles s’étendent petit à petit à d’autres banlieues comme Seine-Saint-Denis puis à l’extérieur du département Ile-de-France, à Lille, à Toulouse, à Starsbourg, etc. Du 6 au 7 novembre, 274 communes sont touchées, plus de 1 400 véhicules sont incendiés et près de 400 personnes sont arrêtées. La cause de ces émeutes ne sont pas grandes mais l'influence de ces émeutes sont très importantes.