Introduction
Mystérieuse et paradoxale migration des Chinois, les Wenzhounais! Silencieuse, industrieuse, déconcertante, inquiétante parfois, elle s’ étend dans cent cinquante pays autour de la planète. Ils seraient aujourd’hui de 130,000 à 200,000 dans l’Hexagone, issus d’une migration du début du 20ème siècle limité en nombre: travailleurs volontaires de la première Guerre mondiale, colporteurs, artisans et commerçants. La Migration initiale a creusé le sillon des flux actuels: dès l’ouverture de la Chine au marché, au début des années 80, cette minorité qui étend ses liens dans une quinzaine d’autres pays européens a orienté entre 40 à 50% de son flux migratoire vers la France.
Menacés par les risques du voyage clandestine et accablés de lourdes dettes envers des réseaux mafieux et le <snakeheade>, les Wenzhounais migrants s’éreintant des ateliers sombres et exigus, ils sont au départ exploités, privés de leurs droits dans un pays où ils n’ont pas de reconnaissance légale et dont ils ne comprennent pas les us et coutumes.
Le plus grand problème pour les Wenzhounais est qu’ils n’ont pas le permis de résidence, et qu’ils n’ont pas le droit de travailler. Pour se nourrir, ils font du travail clandestin, en même temps luttent pour ses droits juridiques, pour obtenir l’identité légale. Après avoir le permis de résidence et l’identité légale, les Wenzhounais ont envie d’être patron. Les wenzhounais sont bon à utiliser et mobiliser tous leurs rapports autour d’eux pour accrôitre leurs argents et les entreprises qu’ils ont fondées sont des sociétés familiales sur les principaux domaines comme la restauration, la confection, la maroquinerie, la bijouterie.