Résumé:Le réalisateur français d’origine polonaise Roman Polanski est connu comme le « maître du mal » dans l’industrie cinématographique. Depuis le début des années 50 du siècle dernier où il a commencé à entrer dans le monde de cinéma, toute la carrière de réalisateur durait près de six décennies. Plus de 40 films ont été créés, dont beaucoup ont obtenu de grandes réalisations artistiques.
Dans cet essai, nous analyserons la sémiologie cinématographique de Polanski à travers ses films typiques et ses trois phases de vie. Il part principalement du signifiant et du référent de la sémiologie cinématographique (c’est-à-dire l’image visuelle du film de Polanski: connotation et dénotation). Tout d’abord, les quatre courts-métrages de Polanski seront analysés pour dégager les caractéristiques modernistes de ses premières œuvres en termes de forme et de connotation. Ensuite, on analysera le style de création personnel et les moyens de réalisation de Polanski à l’aide des films par genre classique. Enfin, l’adaptation unique dans l’image visuelle de Polanski sera analysée pour son adaptation typique du film.
À travers l’analyse du travail représentatif de Polanski, nous affirmerons la contribution de Polanski au développement du cinéma mondial et reconnaîtrons en outre la sémiologie cinématographique unique dans le cinéma. La conscience tragique de Polanski traverse presque toutes ses œuvres. Dans le film par genre, il sait comment utiliser un espace claustrophobe et un nombre minimal de personnages pour créer une atmosphère tendue et déprimante, ce qui est également typique de ses trillers suspens. Dans le film adapté, Polanski s’engage à restituer le contexte des œuvres originales en les rapprochant des caractéristiques des personnages et pénètre progressivement dans le cœur des gens et évoque la résonance.
Mots clés : Roman Polanski, sémiologie cinématographique, image visuelle
TABLE DES MATIERES
Résumé
中文摘要
Introduction-1
1.-Première étape : Courts métrages (entre 1954 et 1962)-4
1.1-Le modernisme-4
1.2-La forme de modernisme-4
1.3-La métaphore du court métrage-6
2.-Deuxième étape : Films par genre (de 1962 à 1978)-8
2.1-La personnalité-8
2.2-Triller suspense : La Jeune Fille et la Mort-10
2.2.1-La structure dramatique en un acte et l’espace claustrophobe-10
2.3-Film noir : Chinatown-12
2.3.1-La perspective narrative-12
2.3.2-La caractérisation-12
2.3.3-Le thème de la mort-12
3.-Troisième étape : Films adaptés (de 1979 jusqu’à aujourd’hui)-14
3.1-La caractéristique-14
3.2-Films adaptés de la littérature classique : Tess et Oliver Twist-15
3.2.1-L’impact visuel-15
3.2.2-La conscience tragique-16
3.3-Films adaptés de la littérature populaire : Le Pianiste-17
3.3.1-Le rythme du flim-18
3.3.2-La stratégie narrative-18
3.3.3-La nature autobiographique-19
Conclusion-21
Bibliographie-22