Sous l’appellation Industrie du luxe, on entend des produits de haute qualité, à marché très ciblé et de faible diffusion. Ce secteur qui compte 20 000 entreprises à travers le monde, et emploie 125 000 personnes, est aujourd’hui caractérisé par une forte tendance à la concentration et un désir de présence renforcée à l’international. En effet, 58% des produits de luxe fabriqués en France sont exportés. Ainsi, Hermès International présente dans son bilan 2001 une hausse de 6%, soit 1,2 milliards d’euros. C’est au Japon que les ventes sont en plus forte hausse avec 23%. Les branches de l’industrie du luxe les plus exportatrices sont la maroquinerie, les parfums et les cosmétiques, les champagnes, les vins et spiritueux, le cristal et l’orfèvrerie. Enfin, l’actualité de ce secteur est marquée par la transition de l’artisanat vers l’industrie.
Aujourd’hui, on parle de consommateur global parce que, celui qui voyage loin a souvent le sentiment de ne pas être vraiment dépaysé. Ainsi, le barman égyptien vous parle en anglais, le MacDonald's à Moscou a le meme goût que chez vous et vous pouvez passer une semaine à Londres en ne mangeant que dans des restaurants italiens où vous serez servis par de jeunes Français et Portugais. On aurait donc tendance à affirmer que l’on peut traiter les consommateurs français, allemands, japonais, marocains, chinois ou indiens de la meme manière. La preuve, Coca-Cola, MacDonald’s, Levi’s, Mercedes vendent dans tous ces pays des produits sous des formes semblables ou à peine différentes.
L'explication la plus simple souvent mise en avant est que les besoins de base, c'est-à-dire manger, se vêtir, communiquer, se distraire, n'ont pas de raison d'être fondamentalement différents d'un pays à l'autre, en dehors de certains aspects climatiques, et que donc, une solution efficace dans un pays doit pouvoir s'appliquer aux autres. Dans cette perspective, le produit qui présente le meilleur rapport qualité-prix a toutes les chances de s'imposer comme un standard global.